Orchestre d'Accordéons de Lyon
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Arrivée au gite vers 12 h 30. Nous sommes accueillis par les familles Guillon et Nieuwenhuize, qui avaient pris de l’avance, en voiture, et par nos hôtes suisses, qui nous ont réservé un accueil des plus chaleureux. Installation dans les chambres du gite, puis on se retrouve tous à la salle à manger pour déguster la fondue suisse, à base de vacherin et gruyère. Déjà prête dans des sachets plastiques, il ne restait plus qu’à la faire fondre....avec un peu de vin blanc : délicieux ! La palme d’or peut être décernée à Gérard pour son petit film très drôle sur la préparation des fondues. Et pour faire glisser la fondue, en dessert : meringue à la double crème... Yououppiii. Là, Quentin était au Nirvana.
Si je résume notre voyage en Suisse, nous avons alterné bus/visites/ et bons repas, sans oublier «THE CONCERT» rassemblant trois formations derrière 3 chefs, le tout agrémenté de rencontres enrichissantes tant sur le plan humain que musical.
Départ le samedi 12 novembre à 8 h 30 de la Croix Rousse. Tout le monde était au RDV, bien à l’heure. Nous chargeons les instruments dans le bus. Premier arrêt une heure après le départ, sur une aire d’autoroute pour un changement de chauffeur. Et là ! Régine a tout prévu : café, croissants... Après cette petite pause, on reprend la route avec le nouveau chauffeur : Jérémy, qui ne nous quittera plus jusqu’à la fin de notre périple. Passage de la frontière, pas de contrôle de la douane, on file....
L’après-midi, pour digérer tout cela, visite de l’abbatiale de Payerne, très imposant et magnifique ensemble de bâtiments chargés d’histoire. Nous en savons un peu plus sur la vie des moines. Camille, très studieux, reste sur un banc pour apprendre ses tirades de Peer Gynt....(il en a aussi profité pour aller acheter du fromage). Puis nous partons directement pour la salle de concert où nos amis suisses sont en train de répéter. A 18 h, répétition des deux orchestres, sur le morceau commun, la Marche de Radetzky. Un grand moment, puisque nos morceaux ne sont pas dans la même tonalité. Nous nous sommes adaptés.... Non seulement à la tonalité, mais aussi au vocabulaire suisse avec des expressions comme « Passe-moi ton lutrin » (traduction : « ton pupitre »). Après notre petit raccord, nous prenons le temps de faire une nouvelle photo pour les prochains concerts de l’orchestre, dans un cadre très moderne. C’est là qu’entrent en scène Jean-Jacques et Christophe qui nous bombardent : en haut, ....puis en bas....
Puis arrive l’heure du concert. Au programme côté suisse : Abba, Freddie Mercury, Piazzolla, Le roi lion, De notre côté : Sibelius, Piazzolla, Chostakovicth, Rossini avec Guillaume Tell qui nous aura bien occupés pendant de nombreuses répétitions (mention spéciale pour Daniel !). Et pour final, la marche de Radetsky improvisée A l’issue du concert un petit pot de l’amitié puis nous rentrons au gite. Là le chauffeur est contraint de nous laisser au bord de la route principale et nous terminons à pied, en raison d’une fête qui se déroule dans le bâtiment à côté (mais sur un autre canton hihihi) et qui va laisser un certain nombre d’entre nous éveillés jusqu’à 2 h 30. La nuit fut donc bruyante et courte.
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Départ le lendemain à 10 h direction Broc pour visiter la chocolaterie Cailler (Nestlé en fait). Circuit très intéressant depuis l’origine des graines de cacaotiers à la fabrique des chocolats en passant par des scènes de la révolution française avec des précieuses dégustant leur chocolat chaud. Après la visite, nous sommes « lâchés » libres, dans la boutique. Les cartes bleues ont chauffé, surtout celle de Régine, qui avait le feu vert d’Albert (malheureusement absent lors du week-end). Cette escapade gourmande terminée, nous prenons la direction du restaurant où nous retrouvons nos amis suisses autour d’un excellent repas. Nous n’avons pas tout à fait privatisé le restaurant, mais étions une bonne tablée de 40 personnes.
Et enfin, retour sur Lyon. Dans le bus tout le monde est en veilleuse, sauf Roselyne qui fait papote avec Jérémy pour le tenir en éveil. Tout le monde semble avoir été ravi du week-end qui a grandement contribué à créer encore plus de cohésion dans le groupe !
Texte Annick Bayon et Laurence Guillon